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secteur jeunesse

La mission
Maintenir, améliorer et rétablir la santé et le bien-être de la population sur notre territoire en rendant accessible un ensemble de services de santé et de services sociaux intégrés et de qualité.
Pour avoir de plus amples renseignements, nous vous invitons à consulter ce lien.
Les installations
Tu aimerais faire un stage pour les services jeunesse?Que ce soit à Vaudreuil-Dorion, Valleyfield, Châteauguay, Chambly et Saint-Jean sur-Richelieu, c'est aussi ici, au CISSS de la Montérégie-Est!
Programmes d'études
Nous sommes heureux de vous partager la liste des programmes d’études acceptés à ce jour. D’autres pourraient s’ajouter prochainement, alors restez à l’affût des mises à jour!
Merci à toutes et à tous pour votre intérêt et votre engagement! Chaque programme accepté est une belle occasion de grandir et d’apprendre ensemble. 🎓✨
Collégial
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Techniques éducation spécialisée;
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Techniques de travail social;
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Techniques d’intervention en criminologie.
Universitaire
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BAC en criminologie;
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BAC en orientation;
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BAC en psychoéducation;
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BAC en psychologie;
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BAC en sexologie;
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BAC en travail social;
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Maîtrise en orientation;
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Maîtrise en psychoéducation;
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Maîtrise en travail social.
Services de l'enfance et de la jeunesse
Contexte d'intervention jeunesse
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Centre jeunesse;
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Contexte d’intervention légale et parfois non volontaire;
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Services de nature psychosociale et de réadaptation, aide et soutien y compris des services d’urgence sociale, requis par la situation d’un jeune en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse et de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Les services offerts
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Les services jeunesse comprennent le Centre de protection de l’enfance et de la jeunesse, mieux connu sous le vocable Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), les jeunes contrevenants, ainsi que les centres de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation.
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Les services englobent les signalements, les suivis psychosociaux ainsi que l’hébergement en réadaptation ou en famille d’accueil; ils comprennent également un volet concernant l’adoption et la recherche des antécédents biologiques (familiaux).
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Les services visent la protection de la jeunesse ainsi que la réadaptation pour les jeunes en difficultés d’adaptation et leur famille.
Centre de protection de l’enfance et de la jeunesse (CPEJ)
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Services de nature psychosociale, y compris des services d’urgence sociale, requis par la situation d’un jeune en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse et de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
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Services en matière de placement d’enfants, de médiation familiale, d’expertise pour la garde d’enfants, d’adoption et de recherche dans les antécédents biologiques.
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Services d’accompagnement et de soutien à l’entourage de ces jeunes par les éducateur(-trice)s spécialisé(e)s et psychoéducateur(-trice)s.
Centre de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation (CRJDA)
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Services d’adaptation ou de réadaptation et d’intégration sociale à des jeunes en difficulté d’adaptation.
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Ces services d’accompagnement et de soutien à l’entourage de ces jeunes sont offerts par les éducateur(-trice)s spécialisé(e)s et les psychoéducateur(-trice)s.
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Service d'hébergement en centre de réadaptation.
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Service pour jeunes contrevenant(e)s.
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Les secteurs
Le stagiaire est au cœur du processus de signalement, qui constitue la clé du système de protection de l’enfant en Montérégie. Le RTS-UDPJ centralise la réception et le traitement des signalements 24 h/24 et 7 j/7, en analysant les informations avec rigueur à l’aide d’une grille d’analyse afin de détecter, prioriser et décider de l’intervention selon le niveau de risque.
Réception et traitement du signalement
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Accueil et cueillette de données : le personnel recueille les informations auprès des signalants (écoles, CLSC, garderies, CH, police).
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Analyse sommaire : déterminer si le signalement doit être retenu et évaluer l’urgence de l’intervention.
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Signalement non retenu : pas d’intervention directe, mais la DPJ informe les parents et l’enfant des ressources d’aide disponibles et peut faciliter le contact avec celles-ci.
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Signalement retenu : évaluation approfondie, mise en place de services ou références pour soutenir l’enfant et la famille.
Compétences développées
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Analyse et rigueur dans l’évaluation des situations de risque
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Priorisation des interventions selon le niveau de danger
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Communication et soutien auprès des signalants
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Compréhension du fonctionnement centralisé du DPJ et du processus décisionnel
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Rôle du stagiaire et du DPJ dans la décision
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Le stagiaire participe, comme à l’étape RTS, à l’évaluation de l’existence d’une situation de compromission (SDC), réservée au personnel du DPJ.
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L’objectif est de travailler en alliance avec les partenaires de services d’aide afin d’intervenir rapidement et efficacement, que ce soit pour une aide préventive ou une intervention intensive.
Sécurité ou développement non compromis (SDNC)
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Le DPJ peut juger que la sécurité ou le développement de l’enfant n’est pas compromis.
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L’intervention prend fin, mais le DPJ informe les parents et l’enfant des ressources d’aide disponibles et peut faciliter le contact avec ces services si nécessaire.
Mesures de protection immédiate
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Applicables en cas d’urgence, pour une durée maximale de 48 heures, par exemple :
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Retrait de l’enfant de son milieu familial
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Placement chez un membre de la famille, en famille d’accueil ou en centre de réadaptation
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Limitation des contacts avec certaines personnes
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Si nécessaire, ces mesures peuvent être prolongées via une entente provisoire avec les parents (max. 30 jours).
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Si les parents ou l’enfant (14 ans et +) refusent l’entente, la situation est soumise au tribunal.
Étape 3 : orientation – choix des mesures de protection
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Si la sécurité ou le développement est compromis, le DPJ choisit l’une des options :
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Entente sur mesures volontaires :
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Accord écrit entre parents, enfant (14 ans+) et DPJ
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Description de la situation et des mesures à appliquer
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Durée : jusqu’à 12 mois, révisable ou renouvelable
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Si respectée, aucune intervention judiciaire n’est nécessaire
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Recours au tribunal :
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Utilisé si l’entente volontaire n’est pas possible ou refusée
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Le tribunal décide si la sécurité/développement est compromis et fixe les mesures nécessaires et leur durée
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La décision se nomme ordonnance du tribunal
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Après l’évaluation-orientation, le DPJ (Direction de la protection de la jeunesse) met en place des mesures de protection pour mettre fin à une situation compromettant la sécurité ou le développement d’un enfant et prévenir sa réapparition.
Ces mesures peuvent être :-
Volontaires (entente avec la famille)
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Judiciaires (ordonnées par le tribunal)
Rôle de l’intervenant et du stagiaire
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L’intervenant accompagne l’enfant et sa famille dans la mise en œuvre des mesures.
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Les interventions peuvent avoir lieu dans le milieu familial, en milieu neutre, avec ou sans les parents.
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Le stagiaire participe au suivi, à l’élaboration, à la mise en œuvre et à la révision du plan d’intervention, et collabore avec divers professionnels.
Étapes clés du processus
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Mise en place des mesures : rencontres régulières avec l’intervenant pour appliquer les actions prévues.
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Placement : maintien dans la famille privilégié, mais l’enfant peut être placé chez une personne significative ou en milieu d’accueil si nécessaire, selon des délais maximaux de placement.
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Plan de services individualisé : collaboration des ressources (école, services sociaux, etc.) pour définir objectifs et services.
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Plan d’intervention : précise les besoins, objectifs, moyens et durée des services.
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Révision de la situation : réévaluation régulière pour ajuster ou mettre fin aux mesures.
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Fin de l’intervention : lorsque la sécurité/développement n’est plus compromis ou lorsque l’enfant atteint 18 ans.
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Liaison avec les ressources d’aide : orientation vers d’autres services si nécessaire.
Droits des parents et de l’enfant
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Consultation et information à chaque étape.
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Participation aux décisions et possibilité de contester.
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Accès au dossier (enfant de 14 ans et + peut consulter le sien).
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Droit à des services adéquats (santé, sociaux, éducatifs) et à l’assistance d’un avocat ou d’une personne de confiance.
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Stage en réadaptation à l’interne
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Se déroule dans un milieu d’hébergement (foyer de groupe, famille d’accueil, unité sur un campus).
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L’étudiant agit comme un éducateur :
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accompagne les jeunes dans leur quotidien,
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anime des activités et des moments de vie,
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collabore avec les familles et l’équipe.
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Objectif : aider le jeune à progresser dans son développement pour qu’il puisse réintégrer son milieu de vie.
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Horaire varié (jour, soir, fin de semaine).
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À la maîtrise en psychoéducation : permet d’expérimenter le vécu partagé et le rôle-conseil.
Stage en réadaptation à l’externe
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Intervention au domicile du jeune et de sa famille.
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Collaboration étroite avec l’intervenant DPJ responsable du dossier.
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Objectif : soutenir la famille pour maintenir l’enfant chez lui malgré les difficultés (ex. mise en place d’une routine, intervention intensive, animation de groupe).
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Permet de développer des compétences en intervention individuelle, familiale et de groupe.
Types d’hébergement possibles
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Famille d’accueil : pour les jeunes capables de bien fonctionner en société, nécessitant peu d’encadrement.
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Foyer de groupe : milieu neutre pour jeunes ayant besoin de soutien, ex. troubles de l’attachement sans graves troubles de comportement.
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Campus (unités spécialisées) : pour jeunes présentant des troubles de comportement sévères ou des besoins spécifiques (TSA, déficience intellectuelle, délinquance).
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Mandat général
Le/la stagiaire contribue au suivi des enfants placés en ressources de type familial (RTF), en conformité avec les lois (LPJ, LSSSS, LRR).
Il/elle apprend à travailler en partenariat avec les familles d’accueil (RTF) et les intervenants pour évaluer les besoins de l’enfant et assurer la qualité des services offerts.
Opportunités d’apprentissage-
Développement de compétences en observation, collecte d’informations, synthèse et rédaction de données cliniques, légales et administratives.
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Compréhension des problématiques en protection de la jeunesse (négligence, abus, troubles d’attachement, retards de développement, troubles de comportement).
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Familiarisation avec les cadres de référence (RI-RTF, entente collective) et les processus de contrôle de la qualité des milieux d’accueil.
Tâches principales
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Vérifier et maintenir la conformité des dossiers et des milieux d’hébergement.
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Participer à des visites de ressources, à des entrevues (familles d’accueil, vigies téléphoniques) et à des rencontres de suivi.
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Rédiger des comptes rendus et suivis d’activités.
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Collaborer aux plans de services et à l’instrument de classification des besoins.
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Assister à des comités d’accréditation (évaluation des ressources) et projets de vie (adoption, tutelle, placement).
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Présenter ou animer certains documents pour les nouvelles ressources.
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Participer aux réunions d’équipe et discussions cliniques.
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Voici le schéma illustrant les étapes du parcours d’un signalement, du début à la fin.

Le signalement et les lois
Dès qu’une personne a un motif raisonnable de croire qu’un enfant vit l’une ou l’autre des situations visées par l’article 38 ou 38.1.
Vous êtes un(e) professionnel(-le) travaillant auprès des enfants, un(e) employé(e) des établissements du réseau de la santé et des services sociaux, un(e) enseignant(e), une personne oeuvrant dans un milieu de garde ou un policier (articles 39 et 39.1).
Vous devez signaler toutes les situations d’abus sexuels et d’abus physiques même si vous jugez que les parents prennent des moyens pour mettre fin à la situation : c’est à la DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats. Vous pouvez signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité ou le développement d’un enfant.
· Abandon
· Négligence sur le plan physique, de la santé, sur le plan éducatif et risque sérieux de négligence
· Mauvais traitements psychologiques
· Exposition à la violence conjugale
· Abus sexuels et risque sérieux d’abus sexuels
· Abus physiques et risque sérieux d’abus physiques
· Troubles de comportement sérieux
· Fugue
· Non-fréquentation scolaire
· Délaissement de l’enfant placé
Ces lois prévoient que :
· Dans l’exercice de vos fonctions, vous devez signaler à la DPJ toutes les situations visées par la LPJ;
· Lorsque vous n'êtes pas dans l’exercice de vos fonctions, vous devez signaler toutes les situations d’abus sexuels et d’abus physiques même si vous jugez que les parents prennent des moyens pour mettre fin à la situation : c’est à la DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats;
· Vous pouvez, lorsque vous n'êtes pas dans l’exercice de vos fonctions, signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité ou le développement d’un enfant.

